Glenmorangie Ealanta – épisode #1

[aparthé]

Le whisky, on aime ou on aime pas. On commence (souvent ?) par le mélanger à un soda, en soirée. Vous savez, ce whisky en deux lettres… Ce qui peut vite vous dégoûter du soda, ou même du whisky. Alors, on se rabat sur une boisson moins forte (oui, la bière est un bon exemple). Et puis, on grandit. 

Un beau jour, en famille, on vous propose de prendre l’apéro. Ce sont le genre de trucs qui arrivent quand on est en famille. Alors, vous décider de « suivre » beau-papa. Pas de bol, c’est un whisky qu’on vous apporte. Pas question ici de demander une pointe de soda pour allonger votre drink. Premièrement, parce que le goût dudit drink vous rappellerait les heures sombres de votre jeunesse débridée, et secondo, vous allez passer pour qui ou pour quoi ?

La main légèrement tremblante, vous portez le verre à vos lèvres et avec une légère appréhension, vous faites couler quelques gouttes du breuvage. Tiens, comme c’est bizarre. Il a un drôle de goût ce whisky. Comment dites- vous ? Tourbé ? Comme c’est intéressant. 

Plus tard, profitant du retour d’Ecosse des parents, partis visiter nos lointains cousins, c’est au tour de papa de proposer un whisky. Mais c’est super bon ! Un peu fort. Mais bon. Je crois que ça y est, je commence à devenir un amateur de whisky.

Les années passent. Premier appart. Et premier mini-bar à remplir. Et puis un beau jour, ce qui devait arriver… le mariage ! L’occasion de réunir nos familles… et de faire venir à Paris nos lointains cousins écossais.

Ces derniers nous offrent un service de verres en cristal sur lesquels des chardons sont gravés. De magnifiques verres dans lesquels nous dégusterons le whisky qu’ils nous ont offert. Notre première bouteille de whisky. (Il faut bien noter que je dis « notre » alors qu’en réalité je suis seul à en boire. Toujours avec modération). Il s’agit d’une bouteille de Glenmorangie Traditional 100 Proof. Nous l’avons conservé longtemps, la partageant avec les amis proches venus en pélerinage à la maison. Puis un jour, la bouteille fut vidée.

Jan12 Glenmorangie100P 2

[fin de l’aparthé]

Il y a quelques jours, j’ai eu le plaisir de recevoir une bouteille de Glenmorangie. Je ne vous raconte pas l’excitation. Rien que le nom, cela me ramène quelques années en arrière et au souvenir de cette première bouteille offerte par les McIntosh (puisque tel est leur nom). Une très belle bouteille que j’aurai plaisir à déguster très prochainement et dont je vous reparlerai.

glenmorangie ealanta

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